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Qui suis-je ?

      

        

 

 

 

 

 

 

 

Petite, j’allais ramasser de l’herbe pour les lapins avec ma grand-mère, je jouais avec les chats et la première chienne de mes parents a été élevée en même temps que moi. Elle est morte à 17 ans. Adolescente, je m’occupais des poules et des pigeons avant de partir au collège. Chaque année avec mon père, je participais à l’extraction du miel des ruches dont il s’occupait en amateur. J’ai la chance de vivre avec ma fille dans ce lieu qualifié encore aujourd’hui régulièrement de « petit paradis », depuis toutes ces années. Les chevaux sont entrés eux aussi dans ma vie quand j’étais enfant, mais ce n’est qu’une fois adulte que j’ai eu mon propre poney, à qui j’ai offert une retraite et une fin de vie paisible dans les champs après des années en club, puis de même avec ma jument décédée en 2022… Les animaux ont toujours été présents dans ma vie. Amoureuse de la nature et des animaux depuis toujours, je suis Fabienne Tournier, j’ai 42 ans et j’habite Cabriès, au Couladou, dans une ancienne ferme appartenant à ma famille depuis 4 générations. Professeur des écoles pendant 17 ans, dont 5 en établissements médico-sociaux (ITEP et IME), j’ai une Licence en Sciences de l’éducation et une en Psychologie ; je suis certifiée en Médiation par l"animal (formation à l’Institut Français de Zoothérapie). Actuellement en BP REA pour peaufiner mon projet de ferme, je présente aussi une VAE d'éducateur spécialisé. Je suis formée à la Communication Non Violente (ACNV), à la Prévention et Secours Civiques niveau 1 (PSC1) et à la communication animale (Peggy Reboul). Ancienne cavalière et passionnée de chevaux, j’ai aussi fait du piano, de la guitare et du chant pendant longtemps et de la danse. Je pratique régulièrement la marche, le yoga, la Communication Non Violente et je fais partie d’un groupe de Codéveloppement ; à l’occasion je balade à cheval, à vélo ou à pied en randonnée. Je suis également visiteur de prison bénévole depuis 2 ans. J’aime la nature, être dehors, jardiner, bricoler, cuisiner, apprendre, lire. Je m’intéresse au développement personnel, aux neurosciences, aux thérapies alternatives, aux plantes comestibles et médicinales, à la cuisine vivante et à la lithothérapie. Mon passé professionnel et mes loisirs me permettent aujourd’hui de comprendre au mieux les publics accueillis et d’avoir la pédagogie la plus adaptée possible selon les profils. Je suis en mesure de proposer des séances de psychopédagogie, à l’image du travail effectué dans les CMP par les professeurs qui y travaillent, l’animal venant en complément. Mes valeurs sont la bienveillance, l’empathie, le respect, l’ouverture d’esprit, l’optimisme, que j’utilise au quotidien dans mes différentes activités.

Fabienne Tournier

Partager cette passion pour le vivant et aider ceux qui en ont besoin, voilà ma mission... 

De quoi parle-t-on ?

Du grec zoo, « animal » et therapeia « soin », la zoothérapie ne guérit pas : ce n'est pas une médecine. L'animal n'est pas un médicament ni un thérapeute, il est un médiateur. C’est un soin alternatif non médicamenteux qui se pratique à l'aide d'un animal familier, consciencieusement sélectionné et éduqué, sous la responsabilité d’un professionnel appelé « Intervenant professionnel en Médiation par l’Animal » (IMA) dans l'environnement immédiat de personnes chez qui l'on cherche à éveiller des réactions visant à maintenir ou à améliorer leur potentiel cognitif, physique, psychosocial ou affectif. Les animaux médiateurs rencontrent des normes préétablies de santé, de comportement et d’éducation. La mise en place d'un programme en médiation par l'animal exige à la fois des connaissances de la lecture de l'animal et celle des problèmes vécus par les patients (triangulation). Le travail sur la relation homme/animal entre peu à peu dans les mœurs : nombreux organismes de formation apparaissent, de qualité très inégale, ainsi que des Diplômes Universitaires (Paris, Avignon, Clermont) sur cette relation ou sur le comportement animal. La Médiation par l’Animal contribue donc à améliorer la santé de ses bénéficiaires. Elle ne se substitue pas à un traitement ou une prise en charge plus conventionnelle mais se veut complémentaire. Je travaille volontiers en partenariat avec les autres professionnels qui accompagnent la personne. L’OMS (Organisation Mondiale de Santé) définit la santé par « un état complet de bien-être physique, mental et social. C’est un droit fondamental de l’être humain et toute action s’inscrivant dans cette démarche ne peut être que bénéfique ».

L'animal médiateur

cochon d'Inde en médiation animale

L’animal n’est pas un thérapeute mais un « catalyseur social » (Levinson, 1950). Il va agir dans le cadre d’une triangulation : intervenant/animal/personne accompagnée.

L’animal donne envie de faire ce qui peut être parfois difficile, il va stimuler les capacités physiques et psychiques des personnes accompagnées. Il permet à la personne accompagnée de se sentir utile.

 

La bienveillance et le non jugement de l’animal ainsi que sa demande d’attention permanente vont engendrer la valorisation de la personne accompagnée, sa responsabilisation. Le simple contact avec un animal est apaisant et permet de réduire le stress, l’anxiété et l’agressivité. D’un point de vue physiologique, cela va se traduire, entre autres, par une baisse du rythme cardiaque.

En pratique

Plusieurs types d’activités sont possibles en fonction de l’âge, de la problématique ou de la pathologie et des objectifs visés.

Les objectifs sont variés et dépendent du projet de la personne bénéficiaire : ils sont fixés en amont et évalués en fin de projet. Ils peuvent être d’ordre : moteur, cognitif, intellectuel, psycho-affectif, relationnel mais aussi scolaire ou spécifique (repas, coucher, toilette) selon la problématique de la personne. L’animal sera choisi en fonction de l’affinité mais aussi de(s) objectif(s) visé(s).

 

La structure d’accueil doit seulement mettre à disposition une salle et 2 tables afin de disposer les animaux en liberté dessus.

 

Zoom sur la zoopédagogie

 

Concernant la zoopédagogie (avec enfants et adolescents essentiellement), il s'agit d'une relation éducative et créative avec un animal où l'enfant est actif dans son éducation et ses apprentissages. L'animal médiateur renvoie une image positive, et stimule le jeune à réaliser des tâches qui d'habitude peuvent être difficiles pour lui. Il peut aussi réconforter, distraire ou concentrer, réduire le stress, inciter et en cela recréer du lien entre l'élève et l'école. Les effets sur des problématiques bien actuelles comme le harcèlement, la violence, la phobie, l'isolement ou encore l'absentéisme sont également positifs, car l'animal permettra par exemple au jeune de le responsabiliser, d'exercer ses habiletés sociales, cognitives ou encore motrices, tout en le valorisant. On comprend alors l'intérêt de la zoopédagogie en particulier chez les élèves à besoins éducatifs particuliers, comme l'avaient compris Montessori et Freinet avec d'autres "supports" et méthodes de travail...

J’axe donc le travail sur la méthodologie, le « comment apprendre », la métacognition, la mise au travail, la compréhension des attendus et surtout la motivation, qui sont des compétences scolaires travaillées il y a quelques années par les maîtres Rased (aujourd’hui disparus), bien utiles pour poursuivre des études puis des formations et donc pour la vie professionnelle. L’objectif est ici de mieux se connaître en termes de fonctionnement psychique dans les apprentissages pour améliorer ses performances et son rapport à la réussite et à l’échec dans une société qui en demande toujours plus… Je mets un point d’honneur à partir de là où en est la personne, avec ses propres ressources, pour l’amener à prendre conscience de ses richesses, à SON rythme, avec sérénité, confiance et bienveillance. L'animal est présent, actif ou non, pour accompagner le jeune dans ces réapprentissages.

Attention ! Ce type d’intervention ne se substitue aucunement à une prise en charge thérapeutique et se veut plutôt complémentaire.

schéma de la médiation animale

 

Projet du Gaïadou
 

Dans les années 2000, étudiante, je rêvais d’avoir une ferme pédagogique. Le champ du handicap m’a toujours attiré, peut-être grâce à ce copain d’école qui se dégradait physiquement au fil du temps (myopathie de Duchenne) et dont je n’ai plus eu de nouvelles un jour…

 

Mon projet se décline en deux parties :

  • Une partie « nature » avec un jardin-forêt, un potager thérapeutique et un autre jardin de plantes comestibles et/ou médicinales ;

  • Une ferme thérapeutique et pédagogique avec chèvres, cochons, basse-cour, lapins, cochons d’Inde, tortues et équidés.

En guise de lien entre les deux, je prévois des espaces de pique-nique, d’accueil du public, une salle d’accueil des groupes en semaine dans une yourte de 40 m² (en location le week-end pour des stages ou des ateliers en lien avec les animaux et/ou la nature et l’environnement).

 

Ma chienne Gaïa, feu follet, empoisonnée et disparue bien trop tôt, m’a soufflé ce projet… et le Couladou, mon lieu de vie depuis toujours, entre champs et collines, constitue l'autre partie.

Je leur dédie ce Centre (Gaïa-dou) aux sonorités provençales.

Gaïa source d'inspiration
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